Le billet de Clai(re)LOUP

Bien sûr, on aimerait toustes faire rimer amour avec toujours, surtout (je crois) quand on est parents. Parce que faire vivre une séparation à ses enfants, c’est souvent très culpabilisant et compliqué. Perso, en tant qu’enfant de divorcés, j’ai toujours eu un regard pragmatique sur la question : je ne trouve pas que ce soit un drame en soi, de se séparer. Un moment difficile, oui. Qui peut rendre très triste, oui. Mais souvent, ça permet d’avancer, de se remettre dans son axe. À mon sens, l’important n’est pas tant de ne pas se séparer que de bien se séparer le cas échéant, particulièrement s’il y a des enfants au milieu. Car pour les enfants, ce qui est vraiment une souffrance, ce n’est pas que les parents divorcent mais qu’ils se déchirent, se fassent du mal, coupent les ponts, les prennent en otage…
Une séparation qui se fait sans (trop d’) acrimonie, avec le plus de respect et de bienveillance possible, c’est la clé pour que les enfants ne souffrent pas – en tout cas pas trop et pas trop longtemps. Et je jure sur la tête de ma marmaille que j’en connais, de ces gens séparés dans une grande intelligence et dont les enfants se portent à merveille !
En somme, si un enfant a la chance d’avoir deux parents bienveillants et intelligents émotionnellement, c’est gagné pour lui, que le couple tienne ou pas.
Alors un conseil : quoi qu’il arrive, choisissez bien vos potentiels futurs ex !
Claire Loup