CLAI(RELOU)P A ENCORE FRAPPÉ – FRATRIE EN FOLIE
Mon amie Jano (cette pécheresse) a eu deux filles de deux hommes différents à 10 ans d’intervalle. Jano elle-même appartient à une sororie de 3 filles nées de 3 pères différents.

Sa famille (sa mère, ses sœurs et ses filles) est un gigantesque GIRLPOWER de l’amour où l’évocation de demi quelque chose (ici, demi-sœurs) est une hérésie passible d’un bon pétage de dents. La fratrie de ma mère (3 filles et 1 garçon) est un remake de la série des Tudors : alliances, jalousies, guerres et bannissements ne manquent jamais de pimenter les fêtes de famille. Mon ex lui, est issu d’une fratrie de 5 frères et sœurs et leur belle entente était l’une des choses les plus déconcertantes pour moi, descendante des Tudors.
Un autre de mes ex (rhooo, ça vaaaa) avait 14 ans d’écart avec sa petite sœur, née d’un autre père. Tous les deux étaient – et sont toujours – gaga l’un de l’autre. Avec leurs presque 6 ans d’écart, on m’avait prédit que mes deux fils ne joueraient pas ensemble. Ils ne se lâchent pas la grappe et se portent un amour qui, s’ils n’étaient pas sortis de mes entrailles, m’aurait fait douter de leur appartenance de chair et de sang à ma famille belliqueuse.
La règle à retenir de tout ça ? Il n’y a aucune règle. Écart d’âge ; sexe ; nombre d’enfants ; clés de l’entente versus facteurs de jalousie ; place dans la fratrie ; frères et sœurs issus du même couple parental ou non : ces débats ont souvent un petit goût de foire à la saucisse où chacun projette ses fantasmes et expériences propres à tout va. Or en réalité, personne ne sait vraiment comment obtenir la fratrie idéale car comme le dit ce proverbe vietnamien trouvé sur Google : Les frères et sœurs sont aussi proches que les mains et les pieds.
Claire Loup
"FRATRIE, JE T’HAINE D’AMOUR !"